Le 8 mars chez Frëtt Design

Cette année, notre équipe souhaitait prendre le temps de souligner le 8 mars, la journée internationale des droits des femmes, pour s’arrêter et réfléchir à leur rôle crucial dans notre lutte contre les changements climatiques.

Étant nous-mêmes une entreprise dirigée par une femme, la designer et entrepreneure Michelle Secours, nous sommes aux premières loges des efforts mis de l’avant pour toujours en faire davantage pour notre planète. Choix de textiles durables avec un faible impact environnemental, surcyclage, précommandes, teintures écoresponsables, technologie filtrante réutilisable… Ce ne sont que quelques exemples quotidiens des directions prises par l’entreprise pour mettre de l’avant une slow fashion, une mode ëcoresponsable.

Pourrait-on affirmer que les femmes en font davantage pour l’environnement? Ou du moins, que leur préoccupation envers les changements climatiques serait plus présente? Selon une étude réalisée récemment par l’Université de Florence en Italie, les femmes seraient plus préoccupées par l’environnement et adopteraient davantage des comportements pro-environnementaux (recycler les déchets, acheter des produits verts ou économiser l’énergie et l’eau) que les hommes[1]. Plusieurs études marketing mentionnent également que les produits verts semblent malheureusement cibler les femmes, plutôt que d’encourager tous et toutes à les choisir, et qu’elles en consomment donc davantage que les hommes par le fait-même[2]. Bravo aux femmes, déjà souvent débordées, d’ajouter à leur charge mentale la santé d’une planète qui aurait besoin de tous.tes !

Ces comportements pro-environnementaux marqués seraient le résultat de l’éducation sociale différente prodiguée aux garçons et aux filles ; l’empathie envers le vivant et l’écosystème serait donc plus mis de l’avant dans l’éducation de nos jeunes filles[3]. La bonne nouvelle, c’est que si la source de cet écart dans les comportements pro-environnementaux vient d’une dimension sociale, il est possible d’en inverser la tendance.

Nous voulions donc prendre le temps de remercier toutes ces femmes, enseignantes, mamans, activistes, entrepreneures, intervenantes, fonctionnaires et soignantes (et tous les hommes, alliés, non-genrés et humains qui font leur part!) qui prennent le temps d’éduquer différemment. De prendre la planète sur leurs épaules, chacune leur tour, et parfois toutes en même temps.

Un bel exemple d’un mouvement de groupe qui a fait beaucoup parler ces dernières années, l’initiative Mères au front, qui a pour mission de protéger nos enfants et la vie sur Terre devant l’urgence climatique[4]. Elles se dévouent à éduquer, sensibiliser et organiser des activités de protection de l’environnement, dans l’espoir d’un avenir meilleur pour tous ses futurs habitant.es.

Car oui, c’est un droit pour chaque être humain, peu importe son genre, d’avoir « droit à la qualité de l’environnement, à sa protection et à la sauvegarde des espèces vivantes qui y habitent »[5]. Toutefois, la responsabilité d’un environnement sain ne peut être porté uniquement par les individus, qui peuvent certainement faire leur part, mais qu’il faut éviter de sur-responsabiliser. Nous avons besoin de tous et toutes, individus et institutions, pour atteindre nos objectifs climatiques. Pour laisser un monde meilleur à nos enfants, aux générations futures.

Bon 8 mars à toutes celles qui se battent pour notre droit à un environnement sain, et à tous leurs alliés. Une pensée particulière aussi à toutes les femmes qui se battent présentement, et depuis trop longtemps, pour faire respecter et reconnaitre leurs droits à la vie et à la liberté.

L’Équipe Frëtt xxx ❤️